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Channel: Commentaires sur : «Si la parole ne peut convertir, le sang convertira»
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Par : Urbon

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@ Toi qui m’apostrophe

Ayant un peu de temps devant moi, je vais essayer de moins planer et d’être un peu plus clair dans mes propos. Je ne suis pas non plus madame soleil. Je ne sais pas comment la situation va évoluer. Je ne cherche qu’à comprendre. Et à expliquer le parti que je prends.

Il n’y a ni gentils ni méchants. Tout le monde veut la même chose. Est méchant le traître qui vend son pays à des intérêts étrangers. Est gentil le brave soldat qui verse son sang pour servir sa nation, alliée ou ennemie. Au final c’est la survie des siens qui compte, pas celle des gentils.

C’est le parti de la France et des Français qu’il faut prendre. A la limite celui de l’Europe et des européens. C’est selon. C’est d’ailleurs, fondamentalement, la seule alternative. Il n’a pas d’état d’âme à avoir avec ça.

Les principes religieux de l’Islam, autant que les principes démocratiques de l’Humanisme, peuvent servir à justifier la guerre. Ils permettent aussi de justifier la paix. La question de savoir quand partir en guerre et quand s’arrêter n’est pas sujet au débat démocratique dans une démocratie. De même elle échappe aux responsables religieux dans une théocratie. Si les apparences tendent à montrer le contraire, c’est parce que la politique consiste souvent à donner aux autorités militaires l’illusion d’une légitimité populaire.

Les armées sont relativement indépendantes des pouvoirs civils et religieux. Leur survie dépend essentiellement des alliances qui les lient entre elles de part le monde. Quand un équilibre est rompu quelque part, plus ou moins toutes les armées sont impliquées.

Les peuples ne souhaitent à priori pas la guerre cependant la guerre peut être nécessaire. Quand une nation est directement attaquée, quand les problèmes économiques ou démographiques deviennent insurmontables, l’amour de son pays suffit à mobiliser des troupes. Autrement, quand les raisons de la guerre ne sont que tactiques comme c’est le cas en général, il est facile de dresser les gens les uns contre les autres avec des idéologies et des mensonges.

La France ne peut pas durablement rester le gendarme de l’Europe. La moitié de l’Europe a été désarmée après la seconde guerre mondiale et aujourd’hui elle a bien l’intention de se réarmer. C’est son droit. La construction d’un nouvel équilibre militaire européen crée forcément des tensions. La résurgence du califat arabe s’explique en partie par la construction européenne et entraîne à son tour d’autres tensions sur la scène internationale.

L’état islamique est manipulé par certains pays arabes comme il l’est par les puissances occidentales. Il peut déstabiliser n’importe qui, même l’Europe. Plusieurs pays essayent de le contrôler mais le meilleur moyen d’en tirer un profit consiste à le laisser jouer son propre jeu. Il s’émancipe au fil de ses victoires en détruisant les armées une à une. Sa vocation n’est pour autant pas de gagner la guerre. C’est une mission suicide. Quand il aura fait assez de dégât, ils donnera la victoire à celui qui deviendra pour un temps le nouveau gendarme du moyen orient. Les puissances occidentales pourront enfin se faire discrètes.

Est ce que la France doit se défaire de son armée au profit d’une armée européenne ? Est ce que la puissance d’une armée européenne lui permettrait de s’affranchir de l’alliance atlantique ? Est ce qu’il faut laisser le monde arabe construire une puissance égale à la notre pour garantir l’indépendance européenne ?

Pour résoudre ce genre de conflits, double jeu et trahisons sont monnaies courantes. Il n’y a pas de bonne et de mauvaises réponses. Quelque soient les solutions préconisées, il faudra faire usage des armes. Tout le monde essaye d’influencer tout le monde et les démonstrations de force arrive tôt ou tard.

Nous, citoyens français, n’avons pas notre mot à dire dans cette histoire. Si d’aventure la France adopte une politique nationaliste, c’est que la construction européenne bute sur des désaccords insolubles. Si rien n’arrête la construction Européenne la France devra faire le deuil de sa souveraineté. Des élections nationales ne décideront pas du sort de la France, pas d’avantage qu’un référendum européen ne décidera du sort de l’Europe. Par contre, le résultat des prochaines élections nationales dépend complètement des perspectives européennes. C’est aussi simple que ça.

Tout de même, pour nous situer avec efficacité dans les conflits du Moyen Orient, nous aurions besoin de connaitre dès aujourd’hui les alliances de demain. N’avoir aucune certitude nous complique beaucoup l’existence. La solidité de la construction européenne n’a pas encore été véritablement éprouvée. Les problèmes commencent à peine. Personne ne peut dire de quoi demain sera fait. Nous ne pouvons faire que des prévisions pour mieux assurer nos arrière.

Cependant, il y a quand même des choses sur lesquelles nous pouvons influer en tant que citoyen.

Religion et démocratie ont des acceptations différentes suivant les cultures et les croyances. Pour mener sa propagande guerrière, chaque gouvernement exalte donc les croyances qu’il estime nécessaire. En occident nous faisons l’apologie de la démocratie, au Moyen Orient de la religion, et chacun tente de faire pénétrer ses croyances au delà de ses frontières, afin de favoriser les trahisons. Il est donc nécessaire d’en faire deux fois plus en matière d’apologie.

Concrètement, aujourd’hui, on trouve beaucoup d’exaltés qui prêchent pour leur paroisse et montrent beaucoup d’intolérance. Au nom de la démocratie en France, on fait taire toute dissidence politique. Mais au nom de la religion, y compris en France, on terrorise les populations.

Contrairement à ce qui dit monsieur Valls, ce n’est pas l’islamophobie qui pousse les jeunes musulmans à se radicaliser. Ni même un prétendu apartheid, ni aucune des conneries qu’il a l’habitude d’invoquer. C’est la guerre au Moyen Orient et sa propagande islamiste qui arrive jusqu’à nous. Evidemment, c’est possible parce que ces jeunes « français » ne se sentent pas français.

On peut tout à fiat concevoir qu’il soit possible de vivre en démocratie tout en étant musulman mais dans l’exaltation, ces jeunes ont choisit le contraire. Les raisonner ne sert à rien. De toute évidence, il s’agit de jeunes qui refusent démocratie et identité française, au nom de l’Islam, parce que ça s’amalgame très bien.

La question est donc celle-là : Comment se fait-il que des jeunes, d’origine immigrée mais nés en France pour la plupart, ne se sentent pas Français au point de l’affirmer en faisant le choix de la l’Islam radical ?

La réponse est mathématique. Elle est toute bête en fait. Il y a trop d’immigrés en France.

L’intégration échoue parce que le modèle d’intégration disparaît du paysage urbain. Les parents sont parfois mieux intégrés que leurs enfants, de leur temps il y avait plus de mixité. Un jeune d’origine immigrée, si il est entouré d’immigrés plus ou moins bien intégrés, au lieu d’être entouré de Français naturellement bien intégrés, n’a aucune raison de s’identifier aux Français qui l’accueille. Il s’identifie à un immigré, à un étranger.

Le gouvernement a tout à fait conscience de ce principe mathématique. Certes, il n’avoue pas son échec directement. N’empêche que si il lance sa politique de peuplement précisément maintenant, c’est bien pour faire face au problème. Parler d’apartheid est on ne peut plus hypocrite, c’est une façon de reconnaître le problème et d’en refuser la responsabilité à la fois. Parler d’apartheid, c’est dénoncer le racisme, une fois de plus, au lieu de remettre en cause une politique intégrationniste qui va trop loin.

Il n’y a bien sûr aucun apartheid à proprement parler. Rien n’empêche en théorie la mixité.

Les populations d’origine immigrée ont tendance à se réunir dans les mêmes villes pour des raisons d’emploi et de liens sociaux, d’entre aide. Pour mieux s’intégrer, en somme. Les populations autochtones on tendance à les fuir dès que le seuil mathématique de non retour, ou de non intégration, est franchi. Tout ça se fait naturellement, sans intervention de l’état. Le gouvernement veut donc disséminer les nouveaux arrivants sur tout le territoire pour forcer la mixité, puisqu’il y a trop de migrants pour que la mixité se fasse naturellement. En mélangeant les population, le gouvernement espère redonner de la visibilité au Français de souche, modèle d’intégration, face à l’immigré.

C’est vrai, donc, la mixité joue un rôle dans l’intégration des immigrés. Le nombre d’immigrés que peut intégrer la France dépend de cette mixité. Ceci dit, comme le nombre d’immigrés continue d’augmenter, on ne fait que repousser le problème. Même en fermant les frontières. Les enfants d’immigrés, bien qu’il soient français parce que nés en France, sont confronté aux mêmes difficultés. Trop de français de papier dans le paysage urbain continuera d’empêcher l’intégration, peu importe qu’on fasse des progrès ou non sur la gestion de la mixité.

Quelle proportion d’immigrés est acceptable ? Difficile de savoir exactement. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a déjà trop d’immigrés et que le modèle d’identification des jeunes d’origine immigrée n’est plus le modèle français. Le modèle d’intégration des jeunes immigrés aujourd’hui, c’est le lascar des cités. On aura beau mélanger les populations, le modèle ne redeviendra ce qu’il était avant.

Il est même tout à fait possible que de jeunes français de souche finissent par s’identifier aux immigrés, à s’inventer des origines. La culture des cités a dépassé depuis longtemps le strict cadre des cités. Cela ne gênerait sans doute pas monsieur Valls, préserver la culture française et la démocratie n’est pas vraiment sa priorité, mais la sécurité. Ce qui lui fait peur, c’est l’inévitable confrontation des deux populations, la population d’origine française et la population d’origine immigrée. Le reste, il s’en moque.

Monsieur Valls cherche à gagner du temps. Il se dit que la propagande islamiste va cesser un jour et que les musulmans vont adopter un modèle Français. Mais le mal est fait. Il se dit qu’il pourra faire de la propagande démocratique, le fameux esprit Charlie, une propagande en faveur de l’intégration et du vivre ensemble. C’est mal barré, c’est le contraire d’une propagande de guerre. Monsieur Valls est complètement à côté de la plaque.

En fait, le gouvernement essaye de concilier sa politique d’immigration avec la construction européenne et les conflits qui en découlent. Il ne réalise à quel point c’est impossible. L’intégration des populations d’origine arabe chez nous représente un danger, autant pour les français et que pour elles-même.

Vouloir combattre l’islamophobie pour éviter l’affrontement des populations revient à vouloir combattre les symptômes d’une maladie sans en traiter les causes. La cause première est l’immigration. Une immigration assimilable a un envahissement, d’autant plus que le contexte international s’y prête.

Bref, préserver démocratie et laïcité en France me parait impossible aujourd’hui si on continue comme ça. Refuser d’affronter la réalité est grave.

1- Idéaliser la démocratie, comme si il était possible de résoudre tous les problèmes d’intégration en donnant à chacun une chance juste et équitable, n’est plus possible. Il faut arrêter les mensonges et la propagande. Un démocratie saine et en bonne santé est une démocratie qui sait dire stop à l’immigration. Les institutions ne peuvent pas fonctionner autrement. Le droit et le devoir de choisir l’immigration devrait inscrit dans la constitution, les clandestins ne devraient en aucun cas pouvoir circuler en liberté : Retour ou prison, au pain sec et à l’eau, sans espoir de sortie sinon pour retourner au pays.

2- L’Islam est utilisé aujourd’hui en tant que propagande de guerre. La liberté religieuse est en danger. Le prosélytisme religieux est interdit en France dans l’espace publique et ne devrait souffrir aucune exception. Aujourd’hui nous voulons nous montrer compréhensifs avec les musulmans. C’est exactement la mauvaise attitude. Il faut au contraire nous montrer intransigeant. L’Islam doit se faire aussi discret que les autres religions en France. A défaut, au moins la suppression des droits civiques devrait être envisagée. Enfermement au couvent pour les illuminés qui ne veulent pas vivre autrement qu’en appliquant les règles de la vie religieuse.

En tant que citoyens, nous ne pouvons pas pas faire grand chose pour éviter tout conflit armé avec nos voisins Par contre, il n’est pas normal qu’un conflit extérieur dégénère en guerre civile. Il est tout à fait possible de prévenir une telle éventualité. La probabilité qu’une guerre civile éclate en France est aujourd’hui très forte. C’est notre faute, notre responsabilité. Nous sommes bien trop permissifs sur les questions d’immigration et de religion. Il est urgent de nous remettre en question.

Les discours moralisateurs de la gauche, comme quoi il n’est pas démocratique de refuser la nationalité Française à quelqu’un en fonction de ses origines ou de sa religion, ne sont plus tenables. Une fois qu’on est Français, on est tous égaux, d’accord. Mais pour devenir Français il faut d’abord avoir une chance de pouvoir s’intégrer. Tous les immigrés ne sont pas à égalité face aux possibilité d’intégration. Mais aujourd’hui, aucun immigré n’a cette chance d’être intégré, faute de ne pas avoir eu le discernement nécessaire. Nous fonçons droit dans le mur à persévérer dans notre politique laxiste et quoiqu’en dise monsieur Valls, ce n’est pas sur le mur du FN qu’il va se fracasser mais sur celui du PS. C’est quand même la gauche qui oeuvre dans ce sens depuis des années et qui en rajoute une couche aujourd’hui.

Voilà. En gros, ce qu’il se passe au Moyen Orient, ce n’est pas que je refuse de m’en préoccuper mais je n’y peux rien changer. Nous intervenons dans ces conflits de manière tactique et il n’y a pas lieu de s’exalter. Par contre, je ne veux pas d’une guerre civile. J’accuse le gouvernement de nous y mener avec sa politique d’immigration irresponsable et ce malgré toutes ses gesticulations qu’il entreprend pour la rendre populaire.

Rien que pour ça, j’appelle tout le monde à voter pour Marine Le Pen et à soutenir les listes du FN.

Il y a également d’autre raisons qui me font voter bien à droite mais elles sont secondaire et de toute façon, il ne s’agit pas de donner carte blanche. Seulement de donner une nouvelle direction à la France.

Prévoir une éventuelle sortie de l’Europe car une Europe qui se fait contre la volonté des peuples est vouée à l’échec, stopper l’immigration en France à défaut de la stopper en Europe, redonner à la laïcité son véritable sens et ce quelque soit les menaces et les sanctions européennes, en finir avec le laxisme de la justice et considérer comme des traîtres tous ces gauchistes qui prétendent partir en guerre au nom de la démocratie dans le monde et ne font que semer le trouble dans les esprits Voilà quelles sont, à mon sens, les priorités en matière de sécurité nationale.


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